Cet empereur africain avait découvert l’Amérique avant Christophe Colomb

L’histoire nous a longtemps enseigné que Christophe Colomb fut le premier non-autochtone à découvrir l’Amérique en 1492. Pourtant, près de deux siècles avant cette date, un empereur africain avait déjà traversé l’Atlantique depuis les côtes ouest-africaines pour atteindre le Nouveau Monde. Découvrez ce qu’il en est dans cet article!

Aboubakari II : Le premier découvreur de l’Amérique

Aboubakari II règne sur l’Empire du Mali au début du XIVe siècle, à une époque où ce royaume est l’un des plus riches et des plus puissants d’Afrique, notamment grâce à son commerce d’or. Selon les chroniques historiques, cet empereur était obsédé par l’idée de découvrir ce qui se trouvait au-delà de l’océan Atlantique.

En 1311, il organise une première expédition en envoyant 200 navires pour explorer l’océan. Un seul revint, rapportant le récit d’un courant marin si puissant qu’il avait englouti tous les autres bateaux.

Loin d’être découragé, Aboubakari est encore plus déterminé à percer ce mystère.

La grande expédition transatlantique

En 1312, Aboubakari II abdique en faveur de son frère (qui deviendra le célèbre Mansa Moussa) et prépare une grande flotte de 2 000 navires.

Cette fois, il prend personnellement la tête de l’expédition. Les navires sont chargés de provisions, d’or, et transportent des milliers d’hommes et de femmes.

La flotte quitte les côtes du Mali et, contrairement à la croyance populaire qui veut que les navigateurs africains n’avaient pas la technologie nécessaire pour traverser l’Atlantique, l’expédition d’Aboubakari II réussit à atteindre l’Amérique.

Les preuves de cette découverte africaine

Dans son livre révolutionnaire They Came Before Columbus (1976), l’historien Ivan Van Sertima présente plusieurs preuves de cette arrivée africaine en Amérique précolombienne :

  1. Des analyses linguistiques révélant des similitudes entre certaines langues ouest-africaines et celles des populations amérindiennes.

  2. Des découvertes archéologiques de têtes colossales olmèques aux traits négroïdes dans le sud du Mexique, datant de bien avant Colomb.

  3. Des témoignages d’explorateurs européens rapportant la présence d’Africains déjà établis dans certaines régions du Nouveau Monde à leur arrivée.

  4. Des techniques de navigation africaines avancées, rendant possible la traversée de l’Atlantique en utilisant les courants marins comme le Gulf Stream.

  5. Des traditions orales persistantes chez certains peuples autochtones d’Amérique mentionnant l’arrivée d’étrangers à la peau noire venus de l’est.

L’impact culturel et scientifique

L’arrivée d’Aboubakari II et de ses compagnons en Amérique a eu un impact significatif sur les civilisations locales. Les échanges culturels, technologiques et agricoles expliquent certaines similitudes troublantes entre des pratiques africaines et amérindiennes.

Van Sertima suggère que les Africains ont introduit certaines cultures comme celle du coton, ont partagé des techniques métallurgiques et ont même influencé l’art et l’architecture, notamment chez les Olmèques.

Une histoire occultée

Si vous ne connaissez pas cette histoire, c’est en partie en raison d’une historiographie eurocentriste qui a longtemps dominé notre compréhension des découvertes et des explorations mondiales.

La réévaluation de ces récits historiques permet aujourd’hui de rendre justice à la contribution africaine dans l’histoire des grandes explorations.

L’expédition d’Aboubakari II représente un chapitre fascinant de l’histoire mondiale, témoignant de l’audace, de la curiosité et des capacités technologiques des civilisations africaines médiévales.

Conclusion

Bien avant que Christophe Colomb ne mette le pied sur le sol américain, l’empereur Aboubakari II avait déjà traversé l’Atlantique depuis les côtes africaines. Cette expédition africaine pionnière mérite d’être reconnue comme la véritable première découverte non-autochtone du continent américain, réécrivant ainsi un pan important de l’histoire mondiale trop longtemps ignoré.

Cette révision historique nous rappelle que l’histoire des grandes découvertes est plus complexe et diverse qu’on ne l’a longtemps enseigné, et que les contributions africaines à l’histoire mondiale sont souvent sous-estimées ou occultées.